Lettre à la
chaîne de télévision franco-allemande : ARTE.
(A propos de la propagande
freudienne en France, et sur le pouvoir exorbitant des médias audiovisuels
sur la pensée, la vérité, et l'information.)
Objet : proposer
l’idée d’une « soirée Thema », ou d’une série
d’émissions sur les critiques de la psychanalyse et du freudisme
par la présentation de certains livres, dont le livre de Jacques
Bénesteau : « Mensonges freudiens ».
Madame, Monsieur,
Votre chaîne
a récemment consacré deux films sur l’histoire de Marie Bonaparte
suivie d’une émission sur l’histoire de la psychanalyse, conçue
et présentée par Madame Elizabeth Roudinesco. Par ailleurs,
et compte tenu d’autres émissions et reportages, souvent très
intéressants, que j’ai pu regarder sur la chaîne, il me semble
permis de penser que ARTE, est, elle aussi, noyautée
par l’idéologie freudienne, (mais sur ce point vous pourrez ne pas
être d’accord avec moi), laquelle constitue l’air du temps intellectualiste
qui chapeaute bon nombre de domaines intellectuels et sociaux en France,
comme la psychologie, la littérature, le cinéma, et j’en
passe. En fait, je suis stupéfait de constater l’étendue
de l’influence et du pouvoir de décision de Madame Roudinesco qui
semble avoir « pignon sur rue » dans les médias français,
puisqu’elle a également réussi à imposer une série
d’émissions sur Françoise Dolto sur la chaîne HISTOIRE.
La psychanalyse et ses interprétations
sont devenus des passages obligés dans l’approche de quasiment tous
les problèmes que nous connaissons dans notre pays, qui est, comme
l’affirme Madame Roudinesco, « la chasse gardée de la psychanalyse
».
Pourtant, il existe un contre-courant,
non négligeable, une critique souvent virulente, parfois enragée
à force d’être exaspérée par le mensonge et
la désinformation. Il existe depuis les années 70 aux Etats-Unis,
des livres, qui n’ont, pour la plupart jamais été traduits
en France, et qui révèlent l’imposture, l’escroquerie freudienne.
Les derniers en date sont les deux livres de Mikkel Borch-Jacobsen : «
Folies à plusieurs » et « Anna O. », puis celui
de Richard Pollak (traduit en français par Agnès Fonbonne)
: « Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un mythe ».
En France, ce contre-courant est d’abord venu, je pense, sous la plume
de Pierre Debray-Ritzen, qui, même s’il a fricoté avec l’extrême
droite à une époque, a écrit un livre cinglant
contre la psychanalyse : « La psychanalyse cette imposture »,
que j’ai lu, et qui m’a convaincu. Il y a, plus récemment, le livre
de Jacques Van Rillaer : « les illusions de la psychanalyse »,
qui a été primé, puis celui du Professeur Jacques
Bouveresse : « Mythologie, philosophie et pseudo-science, Wittgenstein
lecteur de Freud », et le « Que sais-je » (le n°
2620) de Renée Bouveresse et Roland Quillot : « Les critiques
de la psychanalyse », qui offre un panorama très clair des
arguments critiques objectifs que l’on peut développer contre la
psychanalyse.
Mais en 2002, un
autre livre, plus explosif encore est publié, c’est celui de Jacques
Bénesteau : « Mensonges freudiens, histoire d’une désinformation
séculaire », édité chez Mardaga, et qui reçoit
le Prix de l’Histoire de la Médecine, en 2002, à l’unanimité
du jury, après avoir été refusé par la plupart
des éditeurs français auxquels le livre avait été
proposé... J’ai lu ce livre. Et ce fut un choc terrible, plus fort
encore que la lecture de ceux dont j’ai cité les titres plus haut.
Ce livre m’a tout d’abord impressionné par le contenu des révélations
qu’il nous fait, et par le nombre de références à
des documents historiques sur lesquels ces révélations se
fondent. Cet ouvrage peut être considéré comme le «
livre noir du freudisme » tant les révélations ainsi
que la rigueur et la clarté des arguments et des preuves proposés
sont nombreux et dévastateurs. Que reste-t-il à la psychanalyse
et au freudisme après un tel ouvrage ? Pas grand chose, je pense.
Mais ce livre est victime, en France, depuis sa parution, d’une véritable
loi du silence dans les médias, tant il bouleverse les dogmes, les
idées reçues et préconçues, ainsi que les croyances
qui jouent encore en faveur de la psychanalyse. Ce livre nous révèle
l’ampleur faramineuse de la désinformation freudienne, de la fabrication
de la psychanalyse, preuves historiques à l’appui.
Bien sûr, il y avait déjà
les livres de philosophes comme Karl Popper, Wittgenstein, ou plus récemment,
Adolf Grünbaum, qui, à l’aide d’arguments essentiellement épistémologiques,
ont fournit les moyens de réfuter les prétentions de scientificité
de la psychanalyse, en démontrant la non-validité scientifique
des méthodes de « découverte » de Freud, et ce,
depuis pratiquement le début du XX° siècle. Mais maintenant,
et avec la lente et progressive levée de l’embargo sur les archives
de Freud, (dont certaines ne seront ouvertes qu’en l’an 2113 !), l’histoire
réelle du freudisme peut enfin, en partie, être écrite
et répandue, au grand dam de ceux et celles, qui comme Elizabeth
Roudinesco, (qui pour son œuvre de désinformation s’est vue décerner
le Prix Lyssenko en janvier 2004) préfèrent réserver
au grand public une histoire « officielle », fabriquée
et caviardée (quand elle n’est pas purement et simplement falsifiée)
du freudisme, celle qui permet d’absorber en les vidant frauduleusement
de leur contenu, les critiques, et celle, surtout, qui conforte le grand
découvreur dans son statut de grand scientifique revêtu de
son « habit de lumière »… Quelle tromperie ! Quelle
manipulation ! Quelle désinformation !
Voici ma requête :
1°) Pourquoi ne pas créer
une émission, dans le cadre d’une soirée Thema, ou même
mieux, une série d’émissions qui présenteraient ce
contre-courant, en permettant à Monsieur Jacques Bénesteau
et d’autres auteurs, critiques du freudisme et de la psychanalyse, de venir
présenter leurs livres, leurs arguments et leurs méthodes,
mais aussi la réalité de la situation du freudisme en France
et de son emprise, massive et totale (-itaire ?) dans notre culture ? Car,
il faut le souligner, comme le dit Jacques Bénesteau, il y a bien
une spécificité française vis-à-vis de la psychanalyse,
qui fut incarnée, à une époque, par des charlatans
verbeux aussi influents et suivis que Jacques Lacan.
2°) Est-ce que la chaîne
ARTE, pourrait être, à cette occasion, (comme elle le fut
à maintes autres occasions) aussi la chaîne de l’ouverture
d’esprit, du courage intellectuel, et de l’INFORMATION, au lieu de participer,
comme d’autres chaînes ou des radios comme Radio France, à
la désinformation et la propagande en faveur de la psychanalyse
et du freudisme ? Ne pensez-vous pas que les français, dont on bourre
le crâne avec les thèses freudo-marxistes dès qu’ils
passent en classe de terminale, au lycée, méritent un coup
d’aiguillon afin de réveiller leur esprit critique, en leur permettant
d’entrevoir la question de la psychanalyse, dans leur pays, non plus selon
la partialité idéologique la plus répandue et la plus
fermée à la critique, mais selon un état d’esprit
qui se rapprocherait plus de l’objectivité, donc de la Vérité,
parce qu’il lèverait enfin le voile sur l’existence des arguments
critiques les plus incisifs contre la psychanalyse ?
3°) Peut-on espérer que
vous agirez en faveur de la Vérité, car « la Vérité
est autant étouffée par le silence que par le mensonge »
?
Je porte également
à votre connaissance que ce contre-courant, anti-freudien, dont
je parle, a une existence concrète, comme par exemple le site de
l’I.N.F.C., le Réseau International des critiques du Freudisme dont
je vous livre l’adresse : (http://www.psychiatrie-und-ethik.de/infc/1_gesamt_fr.html).
Si vous avez le temps de visiter mon site (http://vdrp.chez.tiscali.fr/),
vous pourrez constater la somme des liens se rapportant à des critiques
de la psychanalyse que j’ai pu collecter, sans parler du récent
rapport de l’INSERM sur l’évaluation des psychothérapies
dont la psychanalyse ne sort pas grandie, bien au contraire, ce qui n’a
pas manqué de susciter les habituels cris d’orfraie de la part des
plus orthodoxes défenseurs de la Cause Freudienne. Sur mon site,
vous pourrez également vous reporter à une page où
l’on trouve les références des différents ouvrages
que j’ai pu lire en langue française, traitant tous de la psychanalyse
d’un point de vue critique : (http://vdrp.chez.tiscali.fr/psychanalyse.html).
Dans l’attente,
recevez, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.
Monsieur,
Nous vous remercions pour votre courrier et de l'intérêt que vous portez à notre chaîne.
Nous recevons de nombreuses propositions de programmation telles que les vôtres. Elles sont toutes transmises à la Direction des Programmes ainsi qu'aux différentes rédactions concernées qui ne manquent pas de les étudier. Certaines d'entre-elles sont retenues, d'autres sont rejetées - ne correspondant pas avec la ligne éditoriale de la chaîne.
Votre lettre pour sa part a été transmise à la rédaction "soirées thématiques".
Espérant que vous suggestions trouveront l'assentiment de nos rédacteurs,
Nous restons à
votre disposition pour tout renseignement et vous souhaitons d'agréables
soirées en notre compagnie.
Cordialement,
Service Téléspectateurs.
Objet : quelques
inquiétudes légitimes au sujet de l’argument de « la
ligne éditoriale ».
Madame,
J’ai reçu
votre lettre de réception de mon courrier, et je ne peux m’empêcher
de vous livrer mes inquiétudes. Des inquiétudes sur le destin
de cette quête de la Vérité sur la réalité
de la psychanalyse qui doit être dévoilée au grand
public, largement désinformé.
Avant de continuer,
je dois me montrer prudent, et préciser que j’attends avant tout,
des précisions sur ce que vous entendez par « ligne éditoriale
», et que je ne souhaite vous faire aucun procès d’intention
ou provocation à la polémique.
En effet, la formule
: « ne correspond pas à la ligne éditoriale »,
est suffisamment vague pour masquer un refus d’une tout autre nature, le
refus de voir l’idéologie dominante défendue, déstabilisée,
voire démystifiée aux yeux d’une partie du public qui vous
est fidèle pour des raisons idéologiques identiques à
celles de la chaîne ARTE. Le paravent de « la ligne éditoriale
», est donc aussi, logiquement, un révélateur : il
révèle que la chaîne ARTE se réserverait le
droit, au nom de ses engagements idéologiques ou politiques, de
barrer la route à tout contre-courant susceptible de mettre significativement
à mal les dogmes et les totems intellectuels protégés,
parce que la chaîne ne pourrait se permettre de perdre les fidèles
téléspectateurs qui ont été séduits
par la couleur politique et idéologique que ARTE aurait toujours
défendue, (pour affirmer, par exemple, une originalité dans
le « paysage audiovisuel »), qui serait devenue sa marque déposée,
sans laquelle toute crédibilité serait du jour au lendemain
chambardée.
Je réalise,
par conséquent, le pouvoir exorbitant de l’audiovisuel sur la pensée
et sur la Vérité en général.
Puisque, comme
le démontra Karl Popper, tout au long de son œuvre, et avec beaucoup
de rigueur, la discussion critique est la seule voie possible pour la recherche
de la Vérité objective, un canal audiovisuel quelconque,
ne peut plus prétendre informer objectivement son public à
partir du moment où il ne présente toujours qu’un aspect
dans l’approche d’un problème. De ce fait, la télévision,
peut devenir, comme l’explique Karl Popper, un véritable danger
pour la démocratie qui devrait être propice au pluralisme
des idées nécessaire à toute discussion critique donc
à tout progrès de la connaissance, et non propice au développement
d’une pensée unique (en faveur du freudisme par exemple). Ce n’est
pas comme cela que l’on sert la bonne représentation que devrait
cultiver le public, sur la Vérité. Ce n’est pas comme cela
que l’on fait de l’information. Dès que l’on passe sous silence,
avec des partis pris, les critiques les plus pertinentes d’une doctrine
défendue, on participe nécessairement à une entreprise
de désinformation et on ne peut plus prétendre être
d’une quelconque utilité publique pour informer efficacement les
gens sur un problème. Le problème, est, en l’occurrence,
celui de l’histoire réelle de la psychanalyse, et de l’influence
massive et totalitaire du freudisme dans la société française
(l’éducation, la santé, les arts). Cette emprise est telle,
qu’il faudra bien un jour, qu’une chaîne de télévision
(et j’avais tout naturellement pensé à ARTE), ait le courage
de risquer un grand revirement de tendance.
Votre pouvoir
est donc immense sur ce que j’ai nommé, au début de cette
lettre, le destin de la Vérité. Et c’est bien ce qui m’inquiète.
Et aussi, pourquoi ne pas l’avouer, ce qui m’a toujours scandalisé
de la part des médias audiovisuels. Une chaîne qui prétend
œuvrer pour la vérité objective et pour le progrès
de la connaissance, ne devrait avoir aucun parti pris idéologique
ou politique.
En fin de compte,
l’ennemi est toujours le relativisme, c’est-à-dire la doctrine selon
laquelle, la vérité peut être relative à un
certain cadre de référence, (comme celui qui serait défendu
par ARTE), contre l’idée d’une vérité objective qui
peut être atteinte par la confrontation et la mise à l’épreuve
des cadres de référence, qui ne peuvent être, comme
le souligna Popper, « incommensurables ».
Voilà, je pense, exposés, des arguments valables à l’appui de ma première requête. Je souhaite, par la présente, que vous aurez pris conscience de l’importance des enjeux et je vous demande d’avoir l’amabilité de transmettre cette dernière lettre aux responsables de la rédaction « soirées thématiques ».
Dans l’attente de
votre réponse, je vous renouvelle, Madame, mes salutations distinguées.
Nous informons le lecteur de cette page, que nous avons aussi tenté une démarche identique, par un e-mail adressé à Monsieur Patrice Gélinet, animateur de l'émission "deux mille ans d'histoire" sur Radio France, laquelle s'est soldée par un échec. Peut-être avons-nous été maladroit en invoquant le courage intellectuel nécessaire à une entreprise de contre-désinformation du freudisme et de la psychanalyse en France, pensée unique imposée à tous grâce au bourrage de crâne et à la propagande orchestrée par Madame Roudinesco. Nous n'avons même pas obtenu le moindre retour de courrier. Pourtant, notre idée de proposer d'inviter Monsieur Jacques Bénesteau à venir nous parler de son livre (primé), "Mensonges freudiens, histoire d'une désinformatin séculaire", était très pertinente pour cette émission de Radio France consacrée à l'histoire. Mais après-coup, et étant donné le noyautage évident de cette radio par le freudisme, le lacanisme, et la psychanalyse, (compte tenu des nombreuses invitations dont ont pu bénéficier des psychanalystes de tous horizons sur cette radio, je rappelle que Madame ROUDINESCO, toujours elle, a encore fait une apparition à l'émission "Charivari" de Radio France), il apparaît que toute tentative d'essayer d'inverser la tendance massivement favorable au freudisme et à la désinformation qui joue en sa faveur, est utopique parce que systématiquement occultée voire rejetée. C'est scandaleux, cela va à l'encontre du principe du pluralisme des idées et de leur discussion critique nécessaire au progrès de la vérité objective, donc de la Démocratie. On peut donc, se permettre de penser, que, deux des plus importants médias français sont sous la tutelle du mouvement freudien et de Madame Roudinesco. Une question se pose : comment faire pour que la discussion critique et la vérité puissent un beau jour reprendre leurs droits et que le public soit informé de la situation ?